"De loin en loin, quelques personnages à turban passaient en longeant les murs, et aucune tête de femme ne se montrait derrière les grillages discrets des haremlikes ; on eût dit une ville morte.Je me croyais si parfaitement seul, que j’éprouvai une étrange impression en apercevant près de moi, derrière d’épais barreaux de fer, le haut d’une tête humaine, deux grands yeux verts fixés sur les miens.Les sourcils étaient bruns, légèrement froncés, rapprochés jusqu’à se rejoindre ; l’expression de ce regard était un mélange d’énergie et de naïveté ; on eût dit un regard d’enfant, tant il avait de fraîcheur et de jeunesse.La jeune femme qui avait ces yeux se leva, et montra jusqu’à la ceinture sa taille enveloppée d’un camail à la turque (féredjé) aux plis longs et rigides. Le camail était de soie verte, orné de broderies d’argent. Un voile blanc enveloppait soigneusement la tête, n’en laissant paraître que le front et les grands yeux. Les prunelles étaient bien vertes, de cette teinte vert de mer d’autrefois chantée par les poètes d’Orient. Cette jeune femme était Aziyadé." (da Aziyadé di Pierre Loti)
I luoghi dell'oasi
- I magazzini inferiori: mercanti di pelli e di tessuti (52)
- I magazzini superiori: mercanti di pietre e manufatti (61)
- I roseti e il giardino dell'alba: profumo di fiori (57)
- Il giardino del mezzogiorno: i frutteti e l'orto dei semplici (22)
- Il giardino del tramonto: profumo di resine e legni (28)
- La fumeria: vecchi racconti e profumo di tabacco (38)
- Le cucine: nella dispensa (61)
- Le cucine: sui fuochi e sulle mense (36)